Dans le marché des cryptomonnaies, si vous ne regardez que la capitalisation (Market Cap), vous verrez un utopie numérique prospère, où tout pousse et se développe. Des valorisations de plusieurs milliards de dollars, des livres blancs technologiques ambitieux, l’aura de lauréats du prix Turing… tout semble indiquer l’aube de la prochaine génération d’Internet.
Mais si vous changez de lunettes — une paire uniquement axée sur la “revenu réel sur la chaîne (Fees)” — vous verrez un tableau radicalement différent, voire glaçant : Dans ce soi-disant marché de plusieurs trillions, la majorité des “licornes” sont en réalité des zombies, déjà sans respiration.
Récemment, BlockWeeks a analysé en détail les données “Fees” des blockchains sur DeFiLlama, et nous avons découvert un problème structurel incontournable : Les blockchains publiques de cryptomonnaies entrent dans une ère de “profit extrêmement concentré, avec une longue traîne en zombie collectif”.
Les données principales de cet article proviennent du tableau “Fees / Revenue by Chain” de DeFiLlama (capture au 16 décembre 2025). La définition de “Fees” y désigne le montant total payé par les utilisateurs sur la chaîne (top-line), une approximation de la taille de l’activité économique on-chain, et non le revenu net de protocole (Protocol Revenue). Cet article vise à utiliser cette norme publique et unifiée pour examiner la capacité de chaque blockchain à capturer de la valeur sur la chaîne.
I. La honte de 17 dollars : la désillusion du rêve technologique
Selon nos données extraites de DeFiLlama, le chiffre le plus alarmant ne vient pas du géant en tête, mais du bas du classement : 17 dollars.
Il s’agit de Algorand — cette blockchain autrefois considérée comme le “résolveur du triangle impossible de la blockchain”, fondée par le lauréat du prix Turing Silvio Micali, bénéficiant d’un soutien technologique de premier ordre, et dont le revenu global de protocole à un moment donné est de….
Vous ne rêvez pas, ce n’est pas 17 000 dollars, mais 17 dollars.
À l’instant précis, la capitalisation d’Algorand reste dans la gamme du milliard de dollars. Un “pays numérique” d’une valeur de 1 milliard de dollars, dont l’impôt direct généré en une journée ne suffit même pas à acheter quatre cafés latte chez Starbucks. Cela montre que, malgré une technologie de décentralisation de pointe, si l’application réelle et continue fait défaut, sa capacité à capturer de la valeur économique tend vers zéro.
Ce n’est pas seulement embarrassant pour Algorand, c’est le glas pour tout le camp des “blockchains classiques”.
Regardez Cardano (ADA), un mastodonte classé parmi les dix premiers en capitalisation, avec plusieurs millions d’adresses détenant des tokens. Pourtant, les données montrent que ses frais moyens quotidiens sur la chaîne tournent récemment autour de 6 000 dollars. Cela signifie qu’à part les transferts d’actifs entre détenteurs et la mise en place de staking pour la maintenance du réseau, cette chaîne manque d’activités commerciales capables de générer des frais significatifs — pas de prêts à grande échelle, pas de transactions à haute fréquence, pas de véritable échange de valeur payant.
Ces blockchains ressemblent à des villes luxueuses construites dans le désert : infrastructures complètes, routes larges, fonds abondants dans les mairies (fondations), mais aucune population (utilisateurs payants actifs). Leur mode de fonctionnement consiste souvent à vendre continuellement leurs réserves (dilution par tokens) pour couvrir leurs coûts opérationnels.
II. La victoire hideuse : qui capture réellement la valeur ?
En regardant le sommet du classement, une vérité plus difficile à accepter pour les “puristes technologiques” apparaît : Ce qui rapporte le plus n’est souvent pas la technologie la “plus élégante” ou la “plus décentralisée”.
C’est Tron (波场), avec des frais quotidiens atteignant 124 000 dollars. Pour beaucoup d’idéologues, Tron n’est peut-être pas la “tech de pointe”. Mais le marché a voté avec ses pieds : Le paiement est une nécessité absolue. Tron supporte la majorité des transferts USDT sur la chaîne. Dans ce secteur plein de spéculation et de bulles, Tron a par erreur réussi à devenir la seule plateforme de paiement (Layer 1) massivement adoptée — même si ce n’est qu’un canal de shadow banking pour la monnaie fiat.
On peut dire : le paiement, ce besoin fondamental et ancien d’Internet, est aujourd’hui le seul “Mass Adoption” dans le monde crypto. La réussite de Tron est une satire puissante pour tous ceux qui poursuivent une “technologie parfaite” tout en ignorant “les besoins réels”.
Juste derrière, Solana affiche des frais quotidiens proches de 60 000 dollars. Sa logique de succès est encore plus simple : C’est la plateforme de casino la plus active au monde. Les activités comme les memecoins, le trading à haute fréquence sur DEX, le “front-running” — contribuent à la majorité des frais. La barrière concurrentielle de Solana n’est plus la TPS, mais “le flux d’attention”. La montée de Base (environ 10 500 dollars par jour) est encore plus disruptive : elle prouve que la distribution (channels) est bien plus importante que la technologie elle-même. Avec la base d’utilisateurs massive de Coinbase, Base exerce une pression déclinante sur d’autres Layer 2.
Cela donne une leçon cruelle mais claire : le marché crypto actuel ne repose que sur deux modes d’affaires capables de générer des frais importants sur la chaîne — paiements à faible coût (Tron), spéculation à haute fréquence (Solana/Base), et la couche de règlement d’actifs (Ethereum), qui est en train d’être progressivement grignotée par les L2.
Au-delà, ces “applications d’entreprise”, “traçabilité de la supply chain”, “Web3 social” — qui avaient été portées par de grands espoirs — ne montrent, face à la froideur des données de frais, aucune demande payante à grande échelle, du moins pour l’instant.
III. La crise des “groupes VC” : pourquoi “l’émergence dès le sommet” ?
Ces chiffres révèlent aussi une crise plus profonde : Le modèle de narration basé sur de gigantesques financements de capital-risque (VC) pour les nouveaux L1/L2, est en train de subir une rude épreuve de monétisation.
On voit des blockchains comme Sui (, avec un revenu moyen quotidien d’environ 12 000 dollars ), Sei (, avec environ 320 dollars ) par jour, ou Starknet (, avec environ 10 000 dollars ), qui, malgré leur lancement en grande pompe et des milliards de financement, affichent des revenus de frais sur la chaîne très en dessous de leur valorisation totale (FDV) de plusieurs milliards, voire centaines de milliards.
Le scénario classique des dernières années était : VC investit -> équipe accumule des “points technologiques” -> attire les “airdrop farmers” pour faire du volume -> lancement en bourse pour faire fortune -> récit de “détenteurs précoces” -> décollecte -> chute brutale de l’activité on-chain.
C’est pour cela que beaucoup de nouvelles chaînes, après une phase initiale où leur TPS et leur activité quotidienne atteignent des dizaines de milliers, finissent par devenir des “villes fantômes” en quelques mois. Car ces utilisateurs sont des mercenaires, pas des résidents. Quand les airdrops sont terminés, que les incitations disparaissent, la demande réelle et organique (Organic Demand) se révèle : des frais quotidiens de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers de dollars ne peuvent pas soutenir une valorisation de plusieurs centaines de milliards.
Nous faisons face à une grave “inflation de l’espace de bloc”. L’industrie a construit trop de chaînes, trop de L2, trop de couches de disponibilité des données (Data Availability, DA), mais l’innovation applicative est extrêmement rare. C’est comme à l’époque du déploiement massif de la fibre optique, où l’on a déployé des milliers de kilomètres de fibre sans que Netflix, YouTube ou d’autres applications de masse n’aient encore émergé pour consommer cette capacité.
IV. La prise de conscience des investisseurs : passer du “raconter une histoire” à “vérifier les comptes”
Depuis longtemps, la valorisation du marché crypto repose sur le “Market Cap / Revenue”. Plus la narration est ambitieuse, plus l’imagination est débordante, plus la capitalisation peut s’envoler.
Mais 2024-2025 marque une étape critique. Avec le resserrement de la liquidité macroéconomique et l’exigence de rendements plus tangibles de la part des investisseurs institutionnels, le marché doit revenir à la rationalité.
Pour les investisseurs, la logique doit changer :
Se méfier des “zombies” : si un projet a une capitalisation de plusieurs dizaines de milliards mais que ses frais quotidiens sur la chaîne ne dépassent pas quelques centaines ou milliers de dollars, cette “dissonance” extrême est souvent le signe d’un déclin long terme. La seule chose qui le soutient — la foi communautaire — finira par s’épuiser.
Se concentrer sur la “capacité de flux de trésorerie réel” : rechercher des écosystèmes où, même sans incitations par tokens, les utilisateurs sont prêts à payer pour continuer à utiliser. Les frais de transfert de stablecoins sur Tron, les frais de transaction sur Base et Solana, sont des indicateurs directs de besoins réels.
Reconnaître que “les canaux et l’écosystème sont rois” : le succès de Base prouve que la pure supériorité technologique est désormais difficile à constituer en avantage compétitif. Les géants avec une large base d’utilisateurs (comme Coinbase), ou les communautés natives qui peuvent créer une culture fervente, sont des actifs plus précieux à ce stade. Une blockchain purement technique, incapable de répondre à “qui l’utilise, pourquoi l’utilise”, finira comme Algorand, une vitrine académique.
Décoder le jeu des VC : ne plus se laisser berner par la fausse prospérité alimentée par subventions et airdrops.
Face à la dure réalité d’un revenu quotidien moyen de 17 dollars, il vaut mieux ne pas continuer à financer de grands rêves et des “villes fantômes numériques”. Mieux vaut serrer la ceinture, et se tourner vers quelques écosystèmes capables de générer un flux de trésorerie réel et d’attirer des utilisateurs payants actifs.
Ce n’est pas une remise en question de la valeur à long terme de la recherche technologique, mais une purge nécessaire du système d’évaluation déformé actuel. Ce n’est qu’en apprenant à payer pour la “valeur réelle” produite, et non à s’endetter sur “les histoires du futur”, que cette industrie pourra connaître un véritable réveil sain.
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La liquidation brutale du marché des blockchains publiques en 2025 : des casinos florissants, des villes fantômes frauduleuses et la récolte des VC
Auteur : BlockWeeks, la newsletter blockchain
Dans le marché des cryptomonnaies, si vous ne regardez que la capitalisation (Market Cap), vous verrez un utopie numérique prospère, où tout pousse et se développe. Des valorisations de plusieurs milliards de dollars, des livres blancs technologiques ambitieux, l’aura de lauréats du prix Turing… tout semble indiquer l’aube de la prochaine génération d’Internet.
Mais si vous changez de lunettes — une paire uniquement axée sur la “revenu réel sur la chaîne (Fees)” — vous verrez un tableau radicalement différent, voire glaçant : Dans ce soi-disant marché de plusieurs trillions, la majorité des “licornes” sont en réalité des zombies, déjà sans respiration.
Récemment, BlockWeeks a analysé en détail les données “Fees” des blockchains sur DeFiLlama, et nous avons découvert un problème structurel incontournable : Les blockchains publiques de cryptomonnaies entrent dans une ère de “profit extrêmement concentré, avec une longue traîne en zombie collectif”.
I. La honte de 17 dollars : la désillusion du rêve technologique
Selon nos données extraites de DeFiLlama, le chiffre le plus alarmant ne vient pas du géant en tête, mais du bas du classement : 17 dollars.
Il s’agit de Algorand — cette blockchain autrefois considérée comme le “résolveur du triangle impossible de la blockchain”, fondée par le lauréat du prix Turing Silvio Micali, bénéficiant d’un soutien technologique de premier ordre, et dont le revenu global de protocole à un moment donné est de….
Vous ne rêvez pas, ce n’est pas 17 000 dollars, mais 17 dollars.
À l’instant précis, la capitalisation d’Algorand reste dans la gamme du milliard de dollars. Un “pays numérique” d’une valeur de 1 milliard de dollars, dont l’impôt direct généré en une journée ne suffit même pas à acheter quatre cafés latte chez Starbucks. Cela montre que, malgré une technologie de décentralisation de pointe, si l’application réelle et continue fait défaut, sa capacité à capturer de la valeur économique tend vers zéro.
Ce n’est pas seulement embarrassant pour Algorand, c’est le glas pour tout le camp des “blockchains classiques”.
Regardez Cardano (ADA), un mastodonte classé parmi les dix premiers en capitalisation, avec plusieurs millions d’adresses détenant des tokens. Pourtant, les données montrent que ses frais moyens quotidiens sur la chaîne tournent récemment autour de 6 000 dollars. Cela signifie qu’à part les transferts d’actifs entre détenteurs et la mise en place de staking pour la maintenance du réseau, cette chaîne manque d’activités commerciales capables de générer des frais significatifs — pas de prêts à grande échelle, pas de transactions à haute fréquence, pas de véritable échange de valeur payant.
Ces blockchains ressemblent à des villes luxueuses construites dans le désert : infrastructures complètes, routes larges, fonds abondants dans les mairies (fondations), mais aucune population (utilisateurs payants actifs). Leur mode de fonctionnement consiste souvent à vendre continuellement leurs réserves (dilution par tokens) pour couvrir leurs coûts opérationnels.
II. La victoire hideuse : qui capture réellement la valeur ?
En regardant le sommet du classement, une vérité plus difficile à accepter pour les “puristes technologiques” apparaît : Ce qui rapporte le plus n’est souvent pas la technologie la “plus élégante” ou la “plus décentralisée”.
C’est Tron (波场), avec des frais quotidiens atteignant 124 000 dollars. Pour beaucoup d’idéologues, Tron n’est peut-être pas la “tech de pointe”. Mais le marché a voté avec ses pieds : Le paiement est une nécessité absolue. Tron supporte la majorité des transferts USDT sur la chaîne. Dans ce secteur plein de spéculation et de bulles, Tron a par erreur réussi à devenir la seule plateforme de paiement (Layer 1) massivement adoptée — même si ce n’est qu’un canal de shadow banking pour la monnaie fiat.
On peut dire : le paiement, ce besoin fondamental et ancien d’Internet, est aujourd’hui le seul “Mass Adoption” dans le monde crypto. La réussite de Tron est une satire puissante pour tous ceux qui poursuivent une “technologie parfaite” tout en ignorant “les besoins réels”.
Juste derrière, Solana affiche des frais quotidiens proches de 60 000 dollars. Sa logique de succès est encore plus simple : C’est la plateforme de casino la plus active au monde. Les activités comme les memecoins, le trading à haute fréquence sur DEX, le “front-running” — contribuent à la majorité des frais. La barrière concurrentielle de Solana n’est plus la TPS, mais “le flux d’attention”. La montée de Base (environ 10 500 dollars par jour) est encore plus disruptive : elle prouve que la distribution (channels) est bien plus importante que la technologie elle-même. Avec la base d’utilisateurs massive de Coinbase, Base exerce une pression déclinante sur d’autres Layer 2.
Cela donne une leçon cruelle mais claire : le marché crypto actuel ne repose que sur deux modes d’affaires capables de générer des frais importants sur la chaîne — paiements à faible coût (Tron), spéculation à haute fréquence (Solana/Base), et la couche de règlement d’actifs (Ethereum), qui est en train d’être progressivement grignotée par les L2.
Au-delà, ces “applications d’entreprise”, “traçabilité de la supply chain”, “Web3 social” — qui avaient été portées par de grands espoirs — ne montrent, face à la froideur des données de frais, aucune demande payante à grande échelle, du moins pour l’instant.
III. La crise des “groupes VC” : pourquoi “l’émergence dès le sommet” ?
Ces chiffres révèlent aussi une crise plus profonde : Le modèle de narration basé sur de gigantesques financements de capital-risque (VC) pour les nouveaux L1/L2, est en train de subir une rude épreuve de monétisation.
On voit des blockchains comme Sui (, avec un revenu moyen quotidien d’environ 12 000 dollars ), Sei (, avec environ 320 dollars ) par jour, ou Starknet (, avec environ 10 000 dollars ), qui, malgré leur lancement en grande pompe et des milliards de financement, affichent des revenus de frais sur la chaîne très en dessous de leur valorisation totale (FDV) de plusieurs milliards, voire centaines de milliards.
Le scénario classique des dernières années était : VC investit -> équipe accumule des “points technologiques” -> attire les “airdrop farmers” pour faire du volume -> lancement en bourse pour faire fortune -> récit de “détenteurs précoces” -> décollecte -> chute brutale de l’activité on-chain.
C’est pour cela que beaucoup de nouvelles chaînes, après une phase initiale où leur TPS et leur activité quotidienne atteignent des dizaines de milliers, finissent par devenir des “villes fantômes” en quelques mois. Car ces utilisateurs sont des mercenaires, pas des résidents. Quand les airdrops sont terminés, que les incitations disparaissent, la demande réelle et organique (Organic Demand) se révèle : des frais quotidiens de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers de dollars ne peuvent pas soutenir une valorisation de plusieurs centaines de milliards.
Nous faisons face à une grave “inflation de l’espace de bloc”. L’industrie a construit trop de chaînes, trop de L2, trop de couches de disponibilité des données (Data Availability, DA), mais l’innovation applicative est extrêmement rare. C’est comme à l’époque du déploiement massif de la fibre optique, où l’on a déployé des milliers de kilomètres de fibre sans que Netflix, YouTube ou d’autres applications de masse n’aient encore émergé pour consommer cette capacité.
IV. La prise de conscience des investisseurs : passer du “raconter une histoire” à “vérifier les comptes”
Depuis longtemps, la valorisation du marché crypto repose sur le “Market Cap / Revenue”. Plus la narration est ambitieuse, plus l’imagination est débordante, plus la capitalisation peut s’envoler.
Mais 2024-2025 marque une étape critique. Avec le resserrement de la liquidité macroéconomique et l’exigence de rendements plus tangibles de la part des investisseurs institutionnels, le marché doit revenir à la rationalité.
Pour les investisseurs, la logique doit changer :
Face à la dure réalité d’un revenu quotidien moyen de 17 dollars, il vaut mieux ne pas continuer à financer de grands rêves et des “villes fantômes numériques”. Mieux vaut serrer la ceinture, et se tourner vers quelques écosystèmes capables de générer un flux de trésorerie réel et d’attirer des utilisateurs payants actifs.
Ce n’est pas une remise en question de la valeur à long terme de la recherche technologique, mais une purge nécessaire du système d’évaluation déformé actuel. Ce n’est qu’en apprenant à payer pour la “valeur réelle” produite, et non à s’endetter sur “les histoires du futur”, que cette industrie pourra connaître un véritable réveil sain.