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12 décembre, la Banque du Japon a historiquement augmenté ses taux d’intérêt à 0,75 %, atteignant un sommet en près de 30 ans. Étonnamment, après l’annonce de cette nouvelle apparemment "baissière", l’indice Nikkei a bondi, entraînant une réaction des actifs risqués mondiaux. Une chaussure qui pesait lourd sur le cœur de beaucoup a enfin été déposée — mais pourquoi le marché a-t-il choisi de célébrer plutôt que de paniquer ?

**Les attentes étaient déjà "intégrées" dans le prix, c’est l’incertitude qui est le vrai coupable**

Cette hausse de taux n’a rien d’une surprise. Les acteurs du marché avaient déjà anticipé cette décision, donc lorsqu’elle s’est concrétisée, cela a plutôt dissipé le suspense. Parfois, la chute de la chaussure signifie que le risque s’est évaporé.

Plus important encore, un taux de 0,75 % peut sembler élevé, mais dans un contexte d’inflation dépassant 3 %, le taux d’intérêt réel reste profondément négatif. En d’autres termes, l’environnement de liquidité au Japon reste extrêmement accommodant, ce qui rassure pour l’allocation d’actifs mondiale.

**Du "malade" au "guéri"**

Le Japon s’est libéré du joug de 30 ans de déflation. La hausse des taux elle-même prouve que l’économie japonaise est entrée dans un cycle vertueux de hausse des salaires et d’augmentation raisonnable des prix. Les fondamentaux économiques sont en fait plus solides. Ce n’est pas la hausse des taux en soi que le marché célèbre, mais la concrétisation d’une grande incertitude, avec un résultat bien supérieur aux pires prévisions.

**Où se trouvent les opportunités sur le marché des cryptomonnaies**

Les banques, la consommation intérieure et le secteur technologique du marché boursier japonais en bénéficieront directement. Le yen s’appréciera modérément, ce qui profite aux importateurs, sans perturber violemment les arbitrages de taux mondiaux. Pour les cryptomonnaies, une économie japonaise saine et prévisible signifie un environnement de liquidité mondiale plus stable, ce qui se traduit généralement par un soutien aux actifs risqués.

En substance, cette hausse des taux marque la confirmation officielle de la récupération d’un "malade de la déflation". La réaction du marché a déjà donné la réponse.